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10 conseils pour que notre enfant soit propre dès la maternelle !

Posté le 08/08/2023 | Par SUPER U
10 conseils pour que notre enfant soit propre dès la maternelle !

Être propre avant d’entrer à l’école : est-ce obligatoire ?

Avoir acquis la propreté est une condition préalable pour la rentrée à l’école maternelle. Mais rassurons-nous : dans les premières semaines, il y aura forcément quelques petits “accidents”, le plus souvent bien tolérés par les équipes éducatives, qui en ont l’habitude.

Avant tout, on ne fait pas de forcing. L’acquisition de la propretéest un point majeur du développement de l’enfant, mais chacun d’entre eux va la mener selon son propre rythme. Et ne désespérons pas si quelques semaines avant la rentrée, notre enfant a toujours besoin de couches.

Cette acquisition peut être très rapide, surtout l’été, puisque, souvent, nous sommes plus disponibles. De plus, les températures estivales rendent le port des couches assez inconfortable : notre enfant se trouvera certainement plus à son aise sans. Ce qu’il faut retenir : toujours respecter le rythme de notre enfant !

Voici nos 10 conseils pratiques.

1. Repérer les signes qui montrent qu’il est prêt


La majorité des enfants contrôlent leur vessie et leurs sphincters entre 24 et 48 mois, de façon naturelle. Huit enfants sur dix deviennent propres spontanément, les filles généralement plus tôt que les garçons. Avant de nous lancer, assurons-nous que notre enfant est prêt physiologiquement, que sa coordination motrice est bonne et qu’il est capable de contrôler ses sphincters.

2. On attend le bon moment, sans penser à la rentrée


Accepter de devenir propre, c’est accepter d’obéir à ses parents et d’adopter les règles de la vie en société. Or, un enfant en pleine période d’opposition (18-24 mois) n’est souvent pas prêt pour cela. Mieux vaut alors attendre qu’il ait dépassé la phase du "non" systématique : le conflit se cristalliserait autour de la propreté, alors que si on tentait plutôt 15 jours ou 1 mois plus tard, cela se ferait peut-être tout seul ! Si on fait du forcing avant qu’il n’en ait la maturité physique et psychologique, il risque de s’enfermer dans un refus obstiné et on mettrait alors beaucoup plus de temps pour obtenir un résultat.

3. On le motive à passer le cap


Pour le préparer psychologiquement, on peut lui lire, à petites doses, des histoires sur le sujet. Mais attention à ne pas faire une fixette ! On l’encourage également à nous avertir quand il a envie d’uriner ou de déféquer, mais on le laisse verbaliser lui-même : son corps et ce qui s’y passe à l’intérieur n’appartiennent qu’à lui.

On évite de l’embêter à coups de « Tu as envie de faire pipi ? Tu veux faire caca dans ton pot ? »… Pour lui donner envie d’être propre le plus vite possible, on essaie plutôt de lui faire comprendre que c’est dans son intérêt, que les couches mouillées et sales, ce n’est pas agréable, qu’il fait désormais partie des grands, avec tous les avantages en termes de liberté que cela représente.

Pour l’aider à faire des progrès, on en parle aux personnes qui s’occupent de lui – nounous, grands-parents… afin de synchroniser les efforts et les différentes façons de procéder.

4. On y va progressivement


Devenir propre se fait étape par étape. La première, c’est la sieste sans couche. On lui propose le pot avant la sieste et on lui met sa couche après. Si elle reste sèche deux ou trois fois de suite, on peut tenter la sieste sans couche.

Ensuite, on allonge progressivement les plages de temps sans couche, au cours de la journée. Pour faire la transition, achetons des couches à taille élastique, qui s’utilisent comme des culottes et qu’il peut retirer ou remettre tout seul.

5. On lui propose un pot plutôt qu’un réducteur


Le pot est plus facile à utiliser pour démarrer l’apprentissage de la propreté, parce que l’enfant s’y sent plus en sécurité et plus stable et peut ainsi adopter une meilleure posture biomécanique. À partir de 20 mois, on peut mettre un pot à sa disposition pour le familiariser. Au départ, il peut s’asseoir dessus en gardant sa couche pour “jouer” à faire dans son pot. Ensuite, il peut s’y asseoir une fois la couche souillée enlevée : on place alors la couche mouillée dans le pot pour qu’il comprenne à quoi ça sert !

Apprenons à reconnaître les indices comportementaux qui signifient que notre enfant est sur le point de faire pipi ou caca, et invitons-le à aller sur son pot. Rangeons-le dans les toilettes pour qu’il assimile l’endroit à ce qu’il doit y faire. On évite, par ailleurs, de le laisser jouer avec son pot, au risque qu’il ne comprenne plus à quoi sert l’objet.

Pensons enfin à s’assurer qu’il a du papier toilette à disposition, pour qu’il apprenne à s’essuyer seul : on l’encourage à devenir grand, c’est donc à lui de gérer les opérations du début à la fin, même si, question hygiène, ce n’est pas tout à fait au point. Là encore, restons patients, il faut du temps pour intégrer ces nouvelles habitudes.

6. On n’impose pas d’horaires fixes


L’acquisition de la propreté ne doit jamais être ressentie comme une contrainte ou un rapport de force. C’est à notre enfant de sentir à quel moment il a envie ou pas. Néanmoins, quand il se lancera dans la phase “active” d’acquisition, nous pouvons lui proposer des rendez-vous réguliers, sans que les horaires ne soient vraiment fixes. Par exemple, après un repas, avant ou après la sieste, avant d’aller se coucher… mais toujours sans lui imposer : s’il se relève aussitôt, sans résultat, n’insistons pas, c’est qu’il n’est pas encore prêt.

7. On aborde les inévitables petits accidents avec sérénité


Une fois que la décision de ne plus mettre de couche est prise, on s’y tient ! Mais l’acquisition de la propreté ne se fait pas du jour au lendemain, et il faut accepter, sans gronder, les petits accidents et fuites qui ne manqueront pas de se produire. Lui faire honte risque de bloquer notre enfant et pourrait déclencher des épisodes de constipation aiguë.

On évite également de remettre une couche à certaines occasions que l’on juge “à risque”. Par exemple, durant un long voyage en voiture ou quand il dort chez d’autres personnes. Il ne comprendrait pas que nous le lui imposions alors qu’il sait qu’il n’en a plus besoin et risque alors de revenir en arrière.

8. Quand il fait dans son pot, on l’encourage !


À chaque nouveau petit progrès, on le félicite, mais pas trop non plus ! Ce n’est pas un exploit, et si toute la famille crie au prodige, notre enfant pourrait penser qu’il devient propre pour nous faire plaisir, à ses parents, et non parce qu’il grandit. On lui dit donc plutôt quelque chose comme « Je suis contente pour toi et fière de constater que tu es devenu grand. » Et afin de contrebalancer les moments privilégiés et tendres du change qui disparaissent, il peut être bon d’en rajouter sur les câlins et les mots gentils !

9. Avant les premiers jours d’école, on ne lui met pas la pression


L’apprentissage de la propreté se fait le plus naturellement possible, à partir de 24 à 30 mois environ. Avant la première rentrée scolaire, en maternelle, on privilégie un discours de ce type : « Je pense que tu es prêt à faire pipi et caca dans ton pot. Je te fais confiance, tu vas y arriver. Si tu es d’accord, je vais t’enlever ta couche », plutôt que des phrases comme « J’ai décidé de t’enlever tes couches, car tu es un grand et tu vas bientôt rentrer à l’école ! »

On évite aussi à tout prix les comparaisons avec un grand frère ou une cousine, par exemple, qui auraient été propres plus tôt.

10. S’il est réticent, on fait une pause

Si notre enfant rencontre des difficultés à se passer de ses couches, ce peut être parce qu’il n’a pas tout à fait envie de devenir grand, qu’il n’est pas prêt à lâcher quelque chose de la petite enfance. Dans ce cas, écoutons-le.

Les petites fuites sont normales, mais si les accidents se multiplient peu après avoir commencé à porter une culotte, remettons-lui une couche, sans honte ni punition. On peut faire une pause d’un à trois mois, et ne plus aborder la question pendant ce temps. L’apprentissage de la propreté s’appuie sur la confiance et la collaboration. Certains bouts de chou deviennent propres du jour au lendemain, de jour comme de nuit, tandis que d’autres gardent leur couche la nuit jusqu’à 4 ou 5 ans. À chacun son rythme !
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